Les démons de l’Ukraine instrumentalisés par Davos ?
« Le social-nationalisme racial ukrainien » : un article d’Andriy Biletsky, du régiment Azov, présenté par Lucien Cerise
Qu’est-ce que le suprémacisme blanc ? Une définition quelque peu ironique mais pourtant adéquate de cette mouvance politique pourrait être la suivante : le suprémacisme blanc consiste, pour les Blancs, à disparaître démographiquement tout en clamant qu’ils sont la race supérieure. Cette contradiction majeure entre le destin et le discours est observable de nos jours chez les nationalistes ethniques ukrainiens, comme elle l’était dans les autres régimes politiques qui se sont fondés sur l’affirmation de la supériorité des Blancs : États sudistes américains, Afrique du Sud, Troisième Reich. La natalité des Blancs est en chute libre en Ukraine depuis les années 1990, comme dans tous les pays de l’ancien bloc communiste, pour deux raisons : 1) l’entrée dans l’économie de marché capitaliste, sa société du spectacle, son instabilité et ses pathologies sociales – flux migratoires, épidémies de divorces et d’avortements, etc. ; 2) la guerre hybride que l’OTAN mène dans ces régions du monde post-soviétique depuis l’attaque de la Yougoslavie et qui provoque des milliers de victimes dans le groupe ethnique dit caucasien. Face à ce désastre d’ampleur génocidaire, les nationalistes ukrainiens, bien que très soucieux de la « pureté de la race blanche », semblent atteints du syndrome de Stockholm, ce qui les conduit à prendre parti pour leur bourreau occidental. Pendant la révolution colorée EuroMaïdan (2013-2014), ils se sont vaillamment battus pour obtenir l’intégration de l’Ukraine dans l’Union Européenne, et depuis ils meurent encore nombreux pour l’OTAN, qui professe également l’idéologie de la « diversité inclusive », du métissage et du Wokisme. L’ingénierie sociale permet de comprendre quelle est la fonction réelle des nationalistes ukrainiens dans le système globaliste : servir de chair à canon dans un conflit triangulé contre la Russie, mais aussi faire de l’hameçonnage (phishing) dans les milieux de droite nationale occidentaux, en produisant tous les signes extérieurs d’une identité conservatrice et traditionnelle, pour rabattre finalement, dans les faits et dans les alliances militaires, sur le mondialisme progressiste, libéral-libertaire et antirusse. Qu’ils en soient conscients ou pas n’y change rien, c’est ce qu’ils font.
Nous proposons ci-dessous à nos lecteurs la traduction d’un article d’Andriy Biletsky, du régiment Azov, groupe paramilitaire ukrainien suprémaciste blanc, devenu célèbre en France en mai 2022, pendant le siège de l’usine Azovstal par l’armée russe à Marioupol. Les médias de masse comme BFM-TV ou LCI, d’habitude très prompts à dénoncer le nationalisme ethnique chez les Européens autochtones, ont présenté les soldats du régiment Azov comme des héros de la liberté et nous ont demandé de les soutenir contre la Russie, révélant au grand jour, pour ceux qui n’avaient pas encore compris, la complicité du système politico-médiatique occidental avec le néonazisme, du moment qu’il est antirusse. Ce milieu nostalgique de l’Allemagne hitlérienne et de son Opération Barbarossa a été conservé et cultivé en Occident pendant toute la guerre froide dans les structures de l’OTAN, de l’UE et de la CIA, même après que ces organisations eurent accompli leur coming-out LGBT et mondialiste. Le résultat en est cette fusion étrange, visible en Ukraine, du gauchisme cosmopolite avec une nébuleuse d’organisations d’ultra-droite, dont sont issus de nombreux cadres gouvernementaux ukrainiens occupant des postes clés dans l’administration et dans l’armée, et aboutissant au phénomène des « soldats LGBT », dotés en 2018 d’un syndicat, Union of the LGBT military of Ukraine. De son côté, avant de participer à la création du régiment Azov en mai 2014, Andriy Biletsky militait depuis 2005 à l’organisation Patriotes d’Ukraine. En 2007, il publiait un texte à valeur de manifeste, qui refera surface dans les médias en 2014, notamment pour en commenter les deux phrases les plus célèbres : « La mission historique de notre Nation dans ce siècle décisif est de conduire les Peuples blancs du monde entier dans la dernière croisade pour leur existence. La campagne contre la sous-humanité dirigée par les sémites. » George Soros et les autres oligarques juifs impliqués en Ukraine pour y développer la « société ouverte », post-nationale et post-raciale, et ultimement attaquer la Russie, peuvent décerner aux nationalistes ukrainiens, et à leurs sympathisants en France et ailleurs, la médaille d’or des cocus politiques et géopolitiques.
Lucien Cerise
Le social-nationalisme racial ukrainien
Source.
Андрій Білецький, « Український расовий соціал-націоналізм », Український соціальний націоналізм, Патріот України, Харків, 2007, pp. 3-5 : « Історична місія нашої Nації, в це переломне сторіччя, очолити і повести за собою Білі народи всього світу в останній хрестовий похід за своє існування. Похід проти очолюваного семітами недолюдства. »
« Patriotes d’Ukraine » est une organisation militante qui professe l’idéologie du nationalisme social ukrainien. Notre tâche est de lutter pour la création d’un puissant mouvement social-nationaliste qui embrassera toute la nation et prendra le pouvoir dans l’État.
L’idée mystique principale du social-nationalisme est de créer, au lieu d’un groupe d’individus disparates unis mécaniquement par le nom « Ukrainiens » et la présence d’un passeport ukrainien, une super-communauté nationale – un organisme biologique unique qui sera composé de nouvelles personnes – des individus physiquement, intellectuellement et spirituellement développés. La Nation doit émerger de la masse des individus, et le Surhomme doit sortir de l’homme moderne faible.
Le social-nationalisme repose sur un certain nombre de principes fondamentaux qui le distinguent clairement des autres mouvements de droite. C’est une sorte de triade : socialisme, racialisme, grande puissance.
I. Socialisme. Nous nous efforçons de créer une communauté nationale harmonieuse. Nous soutenons que la séparation sociale brutale conduit à la décomposition et à la désintégration de l’esprit de la communauté nationale, ainsi qu’à la culture de l’égoïsme. Nous ne rejetons pas l’existence des riches (à condition que les valeurs matérielles soient obtenues par un travail honnête et socialement utile), mais nous rejetons la possibilité de l’existence des pauvres. Chaque Ukrainien, quelle que soit la nature du travail effectué, devrait bénéficier d’un statut social décent et d’une sécurité matérielle. « C’est une honte d’être pauvre dans un pays riche, encore plus honteux d’être riche dans un pays pauvre ».
Du principe social découle notre rejet total de la démocratie et du libéralisme, qui donnent lieu à l’éclatement de la nation en unités isolées et au pouvoir de la foule grise sur les individus importants (ochlocratie). Au contraire, nous mettons en avant les idées de solidarité nationale, de hiérarchie naturelle et de discipline comme base de notre nouvelle société. Non pas le « vote démocratique » d’une foule incapable de gérer sa propre vie, et encore moins celle de l’État, mais la sélection naturelle des meilleurs représentants de la Nation – des leaders naturels. Quiconque pense qu’un tel système de pouvoir est inacceptable, qu’il se demande si le système de pouvoir moderne est acceptable, où une prostituée et un universitaire ont les mêmes droits de vote, où un toxicomane dégradé ou un pédéraste ont la même valeur aux élections que le commandant d’une division de chars. Les gens naissent naturellement avec des capacités et des aptitudes différentes, et c’est pourquoi le plus grand bonheur d’une personne est de trouver sa propre place dans la hiérarchie nationale et d’accomplir consciencieusement la tâche de sa vie.
II. Racialisme. Tout notre nationalisme n’est rien – un château sur le sable – sans le fondement du sang, le fondement de la race. Le nationalisme traditionnel (d’après-guerre et postérieur à Stepan Bandera) se caractérise par le fait de mettre la charrue avant les bœufs – de déclarer que la Nation est un phénomène linguistique, culturel ou territorial-économique. Nous ne nions certainement pas l’importance des facteurs spirituels, culturels et linguistiques, ainsi que du patriotisme territorial. Mais, dans notre conviction profonde, tout cela n’est que des dérivés de notre race, de notre nature raciale. Si la spiritualité, la culture et la langue ukrainiennes sont uniques, c’est uniquement parce que notre nature raciale est unique. Si l’Ukraine est un paradis terrestre, c’est uniquement parce que notre race l’a transformé en ce sens.
Par conséquent, le traitement de notre organisme national doit commencer par l’épuration raciale de la nation. Et alors un esprit national sain renaîtra dans un corps racial sain, et avec lui la culture, la langue et tout le reste. En plus de la question de la pureté, nous devons également prêter attention à la question de la plénitude de la race. Les Ukrainiens font partie (et l’une des plus grandes et des plus qualitatives) de la race blanche européenne. La Race-Créatrice de la grande civilisation, des plus hautes réalisations humaines. La mission historique de notre Nation dans ce siècle décisif est de conduire les Peuples blancs du monde entier dans la dernière croisade pour leur existence. La campagne contre la sous-humanité dirigée par les sémites.
III. Grande puissance. Nous remplaçons le slogan « Ukraine indépendante » par le slogan « Grande Ukraine ». Les Ukrainiens sont une nation avec une longue histoire impériale. Au cours de son existence, l’Ukraine a connu au moins deux superpuissances : la Grande Scythie et la Rus de Kiev. La tâche de la génération actuelle est de créer le troisième empire – la Grande Ukraine. Et cette question, curieusement, n’est pas tant politique que biologique. Tout organisme vivant dans la nature a tendance à s’étendre, à se reproduire, à augmenter. Cette loi est universelle pour une bactérie, pour un être humain et pour la race-nation. L’arrêt, la cessation du développement signifie l’extinction dans la nature – la mort. L’inhibition de la croissance démographique conduit à la mort biologique de la Nation, à l’arrêt de l’expansion politique et au déclin de l’État. Des milliers de fois, nous avons entendu les lamentations des pseudo-nationalistes sur l’oppression dont nous sommes victimes de la part des Polonais et de Moscou, leurs malédictions contre les empires. Le social-nationalisme n’est pas comme cela, il prétend que si nous sommes forts, nous prendrons tout ce qui nous appartient de droit et même un peu plus, nous construirons notre empire super-étatique – la Grande Ukraine, qui sera le successeur légal des empires scythe et kiévo-russe. Et si nous sommes faibles, alors nous appartiendrons aux nations conquises et mourantes. Parce que c’est la nature ! Et c’est à nous de choisir !
Ainsi, le nationalisme social élève sur le bouclier toutes les anciennes valeurs aryennes ukrainiennes, oubliées dans la société moderne. Seules leur renaissance et leur mise en œuvre par un groupe de combattants fanatiques peuvent conduire à la victoire finale de la civilisation européenne dans la lutte mondiale.
Nous en sommes arrivés à ce point, et nous ne pouvons pas reculer !
Andriy Biletsky